MARIANNE MISPELAËRE

LES LANGUES COMME OBJETS MIGRATEURS

dans le cadre de l’action Nouveaux commanditaires

COMMANDITAIRES
enseignantes en lettres et langues, élèves, didacticienne des langues

MÉDIATION – PRODUCTION
thankyouforcoming, membre de la Société Nouveaux commanditaires Arts & Sciences

POUR ACTIVER LES ŒUVRES, merci de contacter la médiatrice, les commanditaires ou l'artiste.

PHASE DÉFINITION DU PROJET
constitution du groupe de commanditaires, écriture de la commande, choix de l’artiste avec la médiatrice juin 2019 - février 2020

PHASE RECHERCHE
ateliers expérimentaux et conversations, réalisations d’œuvres mars 2020 - mars 2021

PHASE PRODUCTION
réalisation de l’œuvre protocolaire en réponse à la commande, réalisation du film septembre 2021 - avril 2022

LIEU
Marseille – Bouches-du-Rhône
collège Vieux Port, lycée Victor Hugo, lycée professionnel René Caillié

SOUTIENS ET PARTENAIRES
Un projet soutenu par la Fondation de France, la Fondation Daniel et Nina Carasso, la Fondation des Artistes, en association avec le Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur et l’Académie d’Aix-Marseille.
Avec le soutien de l’Académicienne Mme Barbara Cassin et de l’Inspectrice Académique Mme Odile Aubert.

L’action « Nouveaux commanditaires » permet à des citoyennes et citoyens confrontés à des enjeux de société ou de développement d’un territoire, d’associer des artistes contemporain·es à leurs préoccupations en leur passant commande d’une œuvre. Son originalité - qui a déjà donné lieu à plus de 500 œuvres dans le monde entier - repose sur une conjonction nouvelle entre trois actrices et acteurs privilégiés : l’artiste, les citoyen·es commanditaires et la médiatrice culturelle agréée par la Fondation de France, accompagné·es des partenaires publics et privés réunis autour du projet. En savoir plus.

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De 2020 à 2022, Marianne Mispelaëre s’est vu confier, grâce au dispositif Nouveaux commanditaires, le projet « Les langues comme objets migrateurs ». La commande lui a permis de développer plusieurs œuvres en étroite collaboration avec des élèves du collège Vieux Port, du lycée René Caillié ainsi que du lycée Victor Hugo à Marseille.

Qu’est-ce que cela signifie d'étudier dans une école publique française, aujourd’hui, en tant qu’adolescent polyglotte et/ou vivant dans un milieu multiculturel ? Les élèves, âgés entre 11 et 18ans, ont inspiré, accompagné et orienté Marianne Mispelaëre dans sa recherche. Si beaucoup sont né·es en France, iels sont pour la plupart polyglottes. D’autres, allophones, s’approprient la langue française. De nombreuses discussions et débats ont permis d'interroger ensemble le multilinguisme, l’exil et la transmission, l'histoire, la créolisation, l’interprétation, le concept d’identité. Les notions de fluidité, de métaphore et de métamorphose ont alimenté cette démarche collective.

Plusieurs pièces ont été produites en réaction à la richesse et aux complexités du contexte de la commande. En réponse à la commande initiale, l'œuvre protocolaire et processuelle "Écrire dedans sa langue" a été élaborée. Elle doit être activée par les élèves en classe pour exister. Ont également été produits : le film "Un oeil sur ta langue", la typographie "La Marseillaise", les multiples T-shirts (protocole) "Comment vois-tu le monde à travers ta langue ?", la série de dessins (protocole) "Être un être traduit", la série de vidéos "Si ma langue était un objet, ce serait une table".

Invitée par Marianne Mispelaëre, Nadia Slimani a réalisé un épisode avec les enfants et enseignantes pour son podcast na3na3.
Deux textes critiques ont été écrits en echo au travail de Marianne Mispelaëre :
- Co-habiter les langues, par Virginie Bobin, dont le travail croise la recherche, des pratiques curatoriales et éditoriales, la pédagogie et la traduction.
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Écrire dedans sa langue de Marianne Mispelaëre ou les formes du côtoiement, par Géraldine Gourbe, spécialiste de la scène artistique de la Californie du Sud, de l’histoire des pédagogies radicales et du féminisme inclusif.

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