MARIANNE MISPELAËRE

action performative

le superflu doit attendre
monument (un souffle)
monument (la mémoire du Rhin)
le poids de l'actif
rencontre séparation
no man's land
mesurer les actes

in situ

bibliothèque des silences
borders against the wind generated by the wind
palimpseste (stratégie d'évasion)
noir gris blanc
newspaper

iconographie

silent slogan
capture de courage
on vit qu'il n'y avait plus rien à voir
évanouissements

typographie

mantra
autodafé

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SAUTER PAR DESSUS SON OMBRE

vidéo, 12'37, format 16/9, son stéréo
2017

Le feu consume le livre page après page. Sa lumière permet la lecture tandis qu'il détruit le texte et en donne une version incomplète. Il s'agit du livre de Hannah Arendt, "Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal". La philosophe allemande pose la question de la responsabilité personnelle, de la conscience et de l’autonomie des actes de ce haut-dirigeant dans l'administration Nazie. En se refusant de séparer pensée et action, elle insiste sur le fait que la politique est aussi affaire de langage. Pour elle, c’est le pouvoir de penser, et donc de parler (formuler ses intentions), qui relie l’homme et ses actes. Une paralysie de la parole anéantirait tout pouvoir de penser et effacerait tout désir, toute impulsion personnelle.

soon soon...

geste