MARIANNE MISPELAËRE

ACTUALITÉS

FAIRE CONNAISSANCES
exposition personnelle
commissariat : Guillaume Breton & le BHI
du 14 sept. au 09 nov.
centre d'art Ygrec ; Aubervilliers

MODE D'EMPLOI
exposition collective
commissaires : Philippe Bettinelli & Anna Millers
du 26 sept. au 01 juin 25
MAMCS ; Strasbourg

UN FÉMINAIRE, FRONTIÈRE
exposition collective
commissaire : Magali Nachtergael
du 07 nov. au 08 fév. 25
Image Imatge ; Orthez

TEMPO DE L'ART
émission /podcast (43mins)
par Lucy Planty
Fréquence protestante

publication
revue Femmes PHOTOgraphes, n°12
lancement le 07 nov.

À VENIR

publication
éditée par Paraguay Press
lancement début 2025

résidence
novembre/décembre
Rhizome ; Alger, Algérie

COMBIEN DE SAISONS DURE CHAQUE VICTOIRE ?
commande publique
en hommage à Gisèle Halimi
2025
Ville de Rouen

exposition personnelle
de juin à septembre 2025
Basis ; Francfort DE


marianne.mispelaere@gmail.com

+33 (0)7 86 04 87 97
Née en 1988 en Isère, France
Vit et travaille à Aubervilliers

Avec pour principal champ d’action le dessin, je produis et reproduis des gestes simples, précis, éphémères, inspirés de phénomènes actuels et sociétaux. Que se passe-t-il entre nous, en nous, tout au long de l’infinie tâche politique qu’est le côtoiement ? Ma matière première relève de zones de contact : rencontres, échanges, transmissions, collaborations, emprunts, négociations, affrontements. J'écoute et observe les relations sociales, le langage - ce qu'il fait sur ses usagers et usagères, ce que celleux-ci lui font. J'étudie ses transformations et sa structure pour repenser ses formes conventionnelles. Je déplace et fait se rencontrer des corps, des langues, des signes, des représentations visuelles (images), façons de dire, de raconter et de penser notre environnement proche ou lointain.
Depuis 2017, je m'intéresse particulièrement aux modes de communication alternatifs : là où le récit existe alors que les mots semblent inadaptés. Le silence, le vide, le moindre geste y proposent d'autres lectures de nos sociétés contemporaines et de l’Histoire. Quels rôles occupe l’invisible pour nous aider à lire le monde ? Comment agit-il sur nos regards ? Sur certains corps, certains récits, paroles tues, espaces publics disparus ? Comment agit-on avec lui ? Outils de oppression, comment le silence, la discrétion peuvent-ils à leur tour faire langage ?

Le dessin s’appréhende dans une dimension très large, de l’échelle de la feuille de papier à celle de l’espace mural, jusqu’à l’image photographique, la vidéo et le film, la typographie, le texte, la sculpture, l’installation, l’action performative. Ils sont souvent amenés à être activés, interprétés, privilégiant l’in situ et l’éphémère.