MARIANNE MISPELAËRE

ACTUALITÉS

TEMPO DE L'ART
émission /podcast (43mins)
par Lucy Planty
Fréquence protestante

SOME OF US
une anthologie des artistes contemporainexs
480 pages EN/FR
Manuella Éditions

À VENIR

FAIRE CONNAISSANCES
exposition personnelle
commissariat : Guillaume Breton & le BHI
vernissage le 14 sept.
du 18 sept. au 9 nov.
centre d'art Ygrec ; Aubervilliers

MODE D'EMPLOI
exposition collective
commissaires : Philippe Bettinelli & Anna Millers
vernissage le 26 sept.
MAMCS ; Strasbourg

publication
éditée par Paraguay Press
automne

publication
revue Femmes PHOTOgraphes, n°12
à partir de septembre

UN FÉMINAIRE, FRONTIÈRE
exposition collective
commissaires : Magali Nachtergael
vernissage le 7 nov.
centre d'art Image Imatge ; Orthez

résidence
novembre/décembre
Rhizome ; Alger, Algérie

COMBIEN DE SAISONS DURE CHAQUE VICTOIRE ?
commande publique
en hommage à Gisèle Halimi
2025
Ville de Rouen


marianne.mispelaere@gmail.com

+33 (0)7 86 04 87 97
Née en 1988 en Isère, France
Vit et travaille à Aubervilliers

Avec pour principal champ d’action le dessin, je produis et reproduis des gestes simples, précis, éphémères, inspirés de phénomènes actuels et sociétaux. Que se passe-t-il entre nous, en nous, tout au long de l’infinie tâche politique qu’est le côtoiement ? Ma matière première relève de zones de contact : rencontres, échanges, transmissions, collaborations, emprunts, négociations, affrontements. J'écoute et observe les relations sociales, le langage - ce qu'il fait sur ses usagers et usagères, ce que celleux-ci lui font. J'étudie ses transformations et sa structure pour repenser ses formes conventionnelles. Je déplace et fait se rencontrer des corps, des langues, des signes, des représentations visuelles (images), façons de dire, de raconter et de penser notre environnement proche ou lointain.
Depuis 2017, je m'intéresse particulièrement aux modes de communication alternatifs : là où le récit existe alors que les mots semblent inadaptés. Le silence, le vide, le moindre geste y proposent d'autres lectures de nos sociétés contemporaines et de l’Histoire. Quels rôles occupe l’invisible pour nous aider à lire le monde ? Comment agit-il sur nos regards ? Sur certains corps, certains récits, paroles tues, espaces publics disparus ? Comment agit-on avec lui ? Outils de oppression, comment le silence, la discrétion peuvent-ils à leur tour faire langage ?

Le dessin s’appréhende dans une dimension très large, de l’échelle de la feuille de papier à celle de l’espace mural, jusqu’à l’image photographique, la vidéo et le film, la typographie, le texte, l’installation et l’action performative. Ils sont souvent amenés à être activés, interprétés, privilégiant l’in situ et l’éphémère.