MARIANNE MISPELAËRE

ACTUALITÉS

CHÈRES HANTISES
exposition collective
commissariat : étudiant·es du Master Critique-Essais de l’Université de Strasbourg
FRAC Alsace ; Sélestat
25 mars > 04 juin

COMME DE LONGS ÉCHOS QUI DE LOIN SE CONFONDENT
exposition collective
commissariat : Sophie Warlop, Hanna Alkema, Richard Schotte, Jean Ficheux
LAAC ; Dunkerque
20 nov. 22 > 07 mai 23

CO-HABITER LES LANGUES
par Virginie Bobin
texte critique à la propos de la commande Nouveaux commanditaires
2022

ÉCRIRE DEDANS SA LANGUE DE MARIANNE MISPELAËRE OU LES FORMES DU CÔTOIEMENT
par Géraldine Gourbe
texte critique à la propos de la commande Nouveaux commanditaires
2022

À VENIR

FORUM
commande publique - 1% culturel
collège du Ban ; Vagney
2023


marianne.mispelaere@gmail.com

+33 (0)7 86 04 87 97
Née en 1988 en Isère, France
Vit et travaille à Aubervilliers

Avec pour principal champ d’action le dessin, je produis et reproduis des gestes simples, précis, éphémères, inspirés de phénomènes actuels et sociétaux. Que se passe-t-il entre nous, en nous, tout au long de l’infinie tâche politique qu’est le côtoiement ? Ma matière première relève de zones de contact : rencontres, échanges, transmissions, collaborations, emprunts, négociations, affrontements. J'écoute et observe les relations sociales, le langage - ce qu'il fait sur ses usagers et usagères, ce que celleux-ci lui font. J'étudie ses transformations et sa structure pour repenser ses formes conventionnelles. Je déplace et fait se rencontrer des corps, des langues, des signes, des représentations visuelles (images), façons de dire, de raconter et de penser notre environnement proche ou lointain.
Depuis 2018, je m'intéresse particulièrement aux modes de communication alternatifs : là où le récit existe alors que les mots semblent inadaptés. Le silence, le vide, le moindre geste y proposent d'autres lectures de nos sociétés contemporaines et de l’Histoire. Mon action consiste à enregistrer ce qui d’apparence n’existe pas, à faire apparaître l’implicite, à écouter les paroles, à révéler les hypnotisations, les vulnérabilités, autant que les désirs et les impulsions collectives. Quels rôles occupe l’invisible pour nous aider à lire le monde ? Comment agit-il sur nos regards ? Sur certains corps, certains récits, paroles tues, espaces publics disparus ? Comment agit-on avec lui ? Comment le silence, la discrétion peuvent-ils à leur tour formuler des formes alternatives de résistance ?

Le dessin s’appréhende dans une dimension très large, de l’échelle de la feuille de papier à celle de l’espace mural, jusqu’à l’image photographique, la vidéo, la typographie, l’installation et l’action performative. Ils sont souvent amenés à être activés, interprétés, privilégiant l’in situ et l’éphémère.